Médecin Sans Frontière présente son bilan annuel pour l’exercice 2024 en Centrafrique

Présent depuis 1997 en Centrafrique, le MSF  œuvre dans deux domaines, il s’installe dans une localité comme une structure locale de santé pour appuyer les différents services sanitaires en place, et se déploie en cas d’urgence dans des endroits affectés par une crise ou catastrophe naturelle quelconque.

Bangui, Ouaka, Houam-Fafa, Mbomou, Houam, Haute-Kotto, Mambéré-Kadéi, Vakaga, et Houam-Péndé sont les 9 préfectures choisies par MSF selon ses critères pour y œuvrer en cas d’urgence sous son projet d’intervention d’urgence (EURECA).

Les pathologies prises en compte par MSF sont soit des pandémies ou des endémies reconnues par l’OMS, il lutte donc contre le paludisme, la mortalité maternelle et Infantile, la tuberculose ainsi que la prévention contre le VIH/SIDA.

D’après la charte du MSF, ses médecins interviennent également dans le domaine de la malnutrition,  de la santé mentale,  de la violence sexuelle, de la vaccination  et voire même des interventions  chirurgicales.
 
« Ce bilan est positif grâce aux efforts et à la collaboration du ministère de la santé » a dit Khaled Fehki, Représentant pays du MSF.
 
« Entre 2023 et 2024, l’on note une augmentation de 6000 cas de consultation, 5500 administrés ou personnes hospitalisées et plus de 24000 enfants vaccinés » a-t-il poursuivi dans son rapport.
 
« Pour l’année 2025, on va continuer avec  les mêmes principes, c’est-à-dire de renforcer la capacité des ressources humaines, et d’engager plus des investissements dans des infrastructures ou de les réhabiliter. Nous continuerons à répondre aux urgences humanitaires pour offrir des soins médicaux aux victimes de conflits et autres » a annoncé  Khaled Fehki .
 
Ce rapport, faut-il le précisé, prend en compte les activités réalisées par le MSF Espagne, le MSF Hollande, et le MSF Belgique courant 2024.